Le carrefour de jeunes dans la commune de kasa-vubu a servi de cadre ce samedi 08 octobre 2022 pour la cérémonie du vernissage du livre de l’écrivain Joseph Mouss’akay intitulé : » libérez Barabbas ».
Un livre qui traduit la conscience révolutionnaire de l’auteur par l’appel qu’il lance à ses concitoyens congolais à prendre conscience de leur identité .
l’auteur fait une similitude entre la réaction actuel du peuple congolais qui encourage inconsciemment l’impunité des malfaiteurs en plaidant libération en leur faveur lors d’une arrestation et celle du peuple israélite dans la Bible qui demandait la libération de Barabbas un brigand .
« Dressons nos fronts longtemps courbés » tels sont les mots phares dont se sert l’auteur pour rappeler à l’assemblée cette phrase significative l’hymne national Congolaise pour exprimer sa soif profonde de voir le peuple de sa patrie braver la peur afin de s’opposer unanimement au mal qui lui est imposé depuis bon nombre d’années. Sans l’ombre d’un doute nous pouvons dire que l’éducation à la citoyenneté et l’appel au patriotisme sont les vocations poursuivie par ce premier ouvrage du syndicaliste Joseph Mouss’akay.
Notons que cet ouvrage de 109 page a été . édité par la maison d’édition » nouvel élan » et sera vendu à 20 dollars américains. Ne dormant pas sur ses lauriers , l’ écrivain Joseph Mouss’akay envisage déjà la publication d’un autre ouvrage scientifique pour l’an prochain.
De son côté, le président du syndicat dont est membre l’auteur a énuméré les deux jours important de la vie d’un syndicaliste.
«Libérez Barabbas, ce matin lorsque j’étais entrain de penser à cette activité, il y a une question qui m’est venu à l’esprit, je me suis demandé d’où lui est venu cette inspiration « libération Barabbas » parce que ça m’a semblé étrange et finalement, j’ai trouvé la réponse, je me suis dit que mon camarade est un syndicaliste de renommer. Dans la vie d’un syndicaliste, il y a deux dates importantes, la première c’est le dimanche de Rameau et la deuxième le vendredi saint», dixit le président du syndicat au moment du vernissage du livre.
Ce dernier renchérit en étayant que, le dimanche de Rameau dans la vie d’un syndicaliste est comparable au jour où celui-ci accompli sa mission de défenseur de droits de ses semblables en milieu professionnel et compare ensuite le vendredi saint au jour où, le syndicaliste se retrouve rejeté de tous ses compagnons de lutte qui perdent toute confiance en lui et ses intentions et juge qu’il mérite une punition sévère.
In fine, le numéro un du syndicat a procédé au vernissage proprement dit du livre en lui souhaitant une diffusion aussi large que possible en RDC , en Afrique et jusqu’en
occident.
Olive LONGO
