AccueilÀ la uneRDC - Répression et procédures judiciaires illégales contre deux candidats présidents :...

RDC – Répression et procédures judiciaires illégales contre deux candidats présidents : les États-unis vivement préoccupés !

A l’approche des élections de décembre 2023, les États-unis d’Amérique se montrent préoccupés par la montée de la répression en RDC contre les candidats Président de la République Matata Ponyo Mapon et Moïse Katumbi via la procédure en cours contre son bras droit Salomon Kalonda.

Ces deux candidats sont victimes des procédures judiciaires illégales à leur encontre a déclaré l’ambassadrice américaine au Conseil de sécurité des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield.

Pour rappel, le candidat président de la République Matata Ponyo, ancien premier Ministre sous Joseph Kabila est devant la justice dans l’affaire du Parc Agro-industriel de Bukangalonzo. Le hic dans ce dossier, le Directeur général de la multinationale qui était chargée de l’exécution du projet, le sud-africain Christo Grobler dont l’IGF avait prétendu être la pièce clé du détournement des fonds de Bukangalonzo qu’il rétrocédait à l’ancien Premier ministre, est à Kinshasa, qu’il a rejoint de son propre chef pour, a-t-il dit, laver son honneur d’homme d’affaires. Depuis, il n’a cessé d’affirmer n’avoir jamais rien rétrocédé. En outre, l’IGF n’a jamais fourni la moindre preuve de ce présumé détournement. Ce qui vient confirmer les avis des experts et des États-Unis sur l’acharnement politique contre un potentiel Candidat président de la République. A cela s’ajoute l’illégalité des poursuites et les rebondissements intervenus tous en violation flagrante de la Constitution et de l’arrêt RP 0001 rendu par la Cour constitutionnelle qui s’était déclarée incompétente à juger un ancien Premier ministre pour des faits infractionnels présumés commis pendant l’exercice de ses fonctions, conformément à la Constitution congolaise.

S’agissant de Moïse Katumbi, c’est un secret de polichinelle que Salomon Kalonda est sa pièce maîtresse. Le placer en détention durant la précampagne est un handicap majeur pour l’ancien gouverneur du Katanga.

D’où les inquiétudes des États-Unis exprimées par l’entremise de Son ambassadrice aux Nations Unies jeudi dernier au Conseil de sécurité, en présence du VPM congolais des affaires étrangères Christophe Lutundula.

Baelenge Irenge

Contenus similaires