A travers un communiqué officiel, notre rédaction a appris que c’est deuis le lundi 11 septembre 2023 que la compagnie aérienne, Congo Airways, a interrompu temporairement toutes ses opérations. La société nationale d’aviation explique que l’option de l’interruption de vols a été levée dans le souci d’améliorer l’efficacité de ses services.
Cependant, selon nos câbles, la vraie information est que la société fait face à de nombreux problèmes financiers. Congo Airways a exploité des lignes déficitaires sans contrepartie conséquente avec surtout la décision irréfléchie du président Tshisekedi de baisser les tarifs des billets d’avion. Cela a empêché à l’entreprise de prendre en charge les services maintenance, les pièces de rechange, les pilotes, la redevance aéronautique, le loyer etc. À ces éléments, faut-il ajouter la concurrence déloyale.
La réalité à retenir aujourd’hui est que Matata Ponyo Mapon a laissé une compagnie aérienne, et le régime Tshisekedi l’a détruite.
Près de neuf ans après depuis la création de Congo Airways par le gouvernement Matata Ponyo, avec 4 avions, principalement pour connecter le pays, casser le monopole de CAA et baisser les prix des billets d’avion pour voyager à l’intérieur du pays, force est de constater que le pays a régressé. C’est un triste retour à la case de départ.
Par ailleurs, l’argument consistant à attribuer cette faillite, intervenue 05 ans après l’arrivée de Félix Tshisekedi, aux avions d’occasion achetés à l’époque est un malheureux déni, un faux débat et le refus d’assumer l’échec du régime, du moins dans le domaine du transport aérien pour n’aborder que ce sujet.
En effet, il est un secret de polichinelle que la commande d’un avion neuf prend des années allant parfois jusqu’à 7 ans pour les avions monocouloirs. Or, le besoin de désenclaver le pays était urgent, ainsi que celui d’assurer le transport aérien à des tarifs accessibles pour la population.
A ce sujet, des sources internes à Congo Airways nous apprennent que le gouvernement congolais avait déboursé USD 13.320.000 au titre d’avance payée à Embraer pour une commande d’un appareil neuf pour la RDC. Malheureusement, faute d’avoir respecté l’échancier convenu, l’avion a été vendu à Air Madagascar et la RDC a perdu l’avance versée de USD 13.3 millions à cause des pénalités de retard lui facturées. Une catastrophe, à en croire l’analyse de la plupart d’observateurs et analystes de ce secteur dont les voix se sont levées pour condamner cette incurie et cette légèreté dans la gestion de l’Etat.
La population se demande comment Matata faisait, avec un budget de seulement USD 4 milliards, pour offrir de telles réalisations à la population qui appelle finalement à son retour, comme on peut le lire dans les principaux réseaux sociaux.
Il s’ensuit que cet unique cas de Congo Airways peut déjà confirmer un sondage qui circule, plaçant le candidat Mapon en première position à l’élection présidentielle.
Baelenge Irenge
