Depuis l’avènement du pouvoir en place, la population congolaise a aspiré à un nouvel ère, à la fin des pratiques désuètes et rétrogrades, à une esperance dans le changement des mentalités et dans la pratique du pouvoir.
Les congolais, notamment Bemba Katumbi et Kamerhe ont donné à Fatshi les outils nécessaires à l’épanouissement de notre nation et au rayonnement de cette RDC longtemps rêvé. Hélas, cinq ans passés, nous n’avons rien vu et nous ne voyons rien à l’horizon! Nous avons été éclaboussé par des affaires personnels, des détournements sans commune mesure, l’enlisement du conflit à l’Est…
En tant que politique, nous avons vu d’un mauvais oeil le rapprochement avec le Rwanda parce que Kagame n’a jamais été sincère dans ses relations et n’a toujours eu pour maîtres que sa voracité politique et son envie expansionniste pour un tutsiland…
Devons-nous comme, si de rien été ou, comme Katumbi, avoir le courage de reconnaître que les nombreux égarements politique et l’amateurisme au sommet de l’Etat ont fragilisé les institutions? Devons-nous accepter comme un acquis politique un glissement alors que le seul issu pour notre démocratie est : l’organisation des élections et une transition démocratique du pouvoir ? Si glissement, pour qu’elle garantie? La faiblesse du franc congolais, le chômage, l’insécurité, le tribalisme ? Ne faut-il pas avoir le courage de passer outre les tueries orchestrées à l’Est et donner aux congolais l’exercice de ce droit constitutionnel : le vote ?
