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RDC : la crise alimentaire pourrait s’aggraver et toucher près de 27 millions de personnes soit un quart de la population congolaise selon ONU

D’après l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et le programme alimentaire mondial, la RDC risque de se confronter dans les prochains mois à une crise alimentaire excessive.

Si rien n’est fait, à en croire le FAO et le PAM, la situation périlleuse alimentaire va s’aggraver en allant de 27 millions de personnes, soit le un quart de la population congolaise seraient concernées.

Les deux agences des nation unies citent les mauvaise récoltes et violences des groupes armés parmi les éléments catalyseurs de cette situation inquiétante.

À côté des mauvaises récoltes et l’ancienneté des infrastructures, les déplacements des populations liés aux attaques des incursions des forces négatives concourent aux causes principales précisent le FAM et le PAM.

D’après DW, on estime ainsi à 5,2 millions le poids numérique des personnes obligées de prendre la poudre d’escampette à l’est du pays en proie et à des conflits depuis autant d’années.

De l’autre côté, l’opposant Politique de Félix tshisekedi, fayulu Madidi Martin, voit à travers ce tableau sombre la manifestation d’une bérézina des autorités compétentes.

 » Nous avons perdu des millions de congolais, et quand est-ce-que cela prendra fin? Quels sont les signaux aujourd’hui, que l’état de siège va faire disparaitre tous ceux qui sont auteurs, co-auteurs de massacres dans la partie est du pays? La première de chose à faire c’est de prendre des mesures idoines voire décisives. J’ai dis que j’allais créer au sein des forces armées congolaise une unité spéciale d’intervention militaire et cette force-là devrait s’installer à l’est. » A affirmé l’opposant Politique, Martin fayulu.

La présence de la mission de l’ONU (monusco) avec actuellement un nombre de 15.000 hommes n’empêche la prolifération des atrocités dans lesquelles des états Frontaliers de la République démocratique du Congo seraient impliqués.

En attendant, le FAM, et le PAM demandent une mobilisation de moyen financier pour secourir les vulnérables.

Le FAO, estime avoir besoin de 65 millions de dollars américains et le PAM affiche un besoin de 99 millions de dollars américains pour des actions à court terme c’est ce qu’indique DW.

Emmanuel medina

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